Rencontre avec Nora Houguenade, Chorégraphe de l’instant

   C’est sans doute ma passion pour la danse -commencée comme Nora Houguenade à l’âge de quatre ans- qui m’a attiré vers son univers photographique. Chacun des clichés pris par cette jeune photographe est une histoire à lui seul, une composition où le sujet autant que l’environnement raconte quelque chose. Ainsi, dans la série «Danse Urbaine» des danseurs semblent dialoguer avec l’architecture, la lumière ou l’espace qui les entoure pour donner lieu à de superbes images chorégraphiées.
De ses photographies émane le souci du détail, un certain rapport au temps, de la musicalité, des émotions aussi et surtout, à travers la capture de moments de grâce. Autant d’aspects qui m’ont donné envie de la rencontrer. Retour sur notre échange au Rendez-vous au cœur du 15e arr le treize avril dernier.

1. Peux-tu te présenter ? 

Je m’appelle Nora Houguenade, j’ai trente ans. Je suis née à Paris d’un père français et d’une mère hispano-marocaine tous deux architectes et musiciens. J’ai toujours baigné dans l’art et la musique et été entourée de personnes très ouvertes d’esprit et polyvalentes. J’ai moi-même fait quatorze ans de danse et de piano.

Mon parcours a commencé de manière classique. Je suivais une filière scientifique avec l’idée de devenir pédiatre mais une première année de médecine plutôt chaotique a remit les choses en question. Le rythme imposé m’empêchait de me consacrer à la danse et le piano, or je me suis rendue compte que je ne pouvais pas me passer de ces passions. De nature timide, c’est en effet à travers ces arts que je m’exprime et le fait de m’en couper a été très difficile.

Au moment de me réorienter j’hésitais entre faire une école de danse et une école de photographie et au final, sous les encouragements de mes proches, j’ai choisi la seconde option. Je me suis aussi dit qu’en choisissant cette voie je pourrai continuer d’approcher le milieu de la danse, ce que je fais précisément aujourd’hui. J’ai donc intégré l’école EFET dans le 12e arr et me suis formée pendant trois ans. Cela a été une véritable renaissance. Depuis, je suis photographe à mon compte entre Paris et Tanger.

portrait
© Nora Houguenade

2. Quand et pourquoi as-tu commencé la photographie ?

J’ai commencé la photographie à l’âge de treize ans lorsque je me suis offert mon premier appareil numérique compact acheté avec l’héritage de ma grand-mère. À l’époque, je photographiais pour le souvenir, il n’y avait pas encore de recherches de compositions. Je voulais immortaliser certains moments passés avec mes proches et j’avais cet appareil pratiquement tout le temps avec moi.

Le réel déclic a eu lieu un peu plus tard dans la salle d’attente d’un dentiste lorsque j’ai vu pour la première fois « Le Baiser » de Robert Doisneau. À ce moment là, j’ai su que je voulais faire de la photographie le centre de ma vie.

le baiser
© Robert Doisneau

Mes débuts en tant que photographe se sont déroulés au Maroc lorsque ma maman est retournée vivre à Tanger en 2006. J’avais alors dix-sept ans et me baladais appareil à la main. Je ne cessais de prendre des photos, j’étais comme en transe, éblouie par la lumière qui y régnait.

 

3. Qu’est-ce que tu aimes (et qu’est-ce que tu aimes moins) dans le métier de photographe ?

Pour moi il y a deux parties dans le métier de photographe : les projets artistiques réalisés de manière personnelle et les commandes professionnelles où l’on est plus technicien de l’image. Ce sont deux choses très différentes mais toutes deux indispensables car la première nourrit la créativité et permet d’avancer tandis que la seconde permet de vivre de ce métier. Toute la difficulté est d’arriver à combiner les deux.

Ce que j’aime le plus dans ce métier est d’immortaliser l’instant à travers de beaux visuels qui vont permettre aux gens de se souvenir d’une part, et de capter des émotions d’autre part. La photographie que j’aime et que je pratique transmet «l’instant de vie». J’observe avant tout, j’aime me fondre dans la masse, devenir invisible aux yeux des autres, c’est par ce biais que l’on décroche les meilleurs clichés. J’aime aussi le fait de ne jamais faire la même chose.

Ce que j’aime moins est lorsque les commandes professionnelles deviennent répétitives ou lorsqu’elles m’éloignent trop de ce que j’aurais envie de développer. Un cahier des charges trop lourd peut freiner ma créativité. J’ai besoin sans cesse de nouveautés et aussi de faire des projets qui ont du sens pour moi. Sinon, je dirais qu’un aspect difficile de ce métier est qu’il soit très physique : je porte constamment beaucoup de matériel et mon dos le ressent.

4.Quel(s) appareil(s) utilises-tu ? Quelle technique affectionnes-tu ?

J’utilise deux appareils numériques : le Nikon D750 et le D3S que je prends toujours avec moi au cas où l’un des deux me lâcherait sur un shooting. J’utilise également quatre objectifs que j’interchange selon le sujet. Je fais principalement de la photographie de reportage en extérieur car je ne suis pas très à l’aise avec le studio. En effet je trouve cela trop cloisonné et la lumière n’y est pas la même.

5. La danse tient une place centrale dans ton art illustrant de nombreux albums sur ton site. Penses-tu que sans ce long parcours personnel dans la danse ton œil aurait perçu les choses différemment ? Le fait d’être toi-même danseuse t’as t’il aidé à capturer ces moments de grâce et, si oui comment ?

Oui totalement. Déjà je pense qu’on photographie mieux ce que l’on connaît.
À propos de la danse, j’ai une sensibilité et une visualisation précise de cet art pour l’avoir longuement pratiqué, tout comme le piano. Ma connaissance du geste et mon oreille musicale me permettent d’anticiper les choses. Par exemple si je dois photographier un danseur en mouvement je vais pressentir le moment le plus opportun pour déclencher l’objectif.

Je vais traquer le moment qui fera ressurgir le plus d’émotions tel que je le ressens. « Quel mouvement retenir ? Qu’est ce qui va me toucher le plus en tant que spectatrice dans ce que le danseur va communiquer ? » sont les questions que je me pose à ce moment là.
J’anticipe l’intuition du danseur en quelque sorte mais je ne contrôle rien pour autant. C’est une vraie rencontre entre lui qui, exprime quelque chose avec son corps, et moi, qui vais ressentir et capter autre chose à travers mon appareil.

 

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6. Ton dernier album «Danse urbaine» est très fort visuellement. Les danseurs réalisent des figures et semblent pour la plupart en lévitation, ce qui donne un rendu presque surréaliste aux images. Prendre en photo de telles prouesses n’était-ce pas trop difficile ? J’imagine que vous avez du faire plusieurs prises et pourtant tout à l’air si spontané…

On était en effet beaucoup dans les sauts mais cela ne m’a pas posé problème techniquement parlant dans le sens où j’arrive à anticiper certains gestes notamment lorsqu’ils mes sont familiers comme c’est le cas avec la danse.

Pour cette série, je ne décidais de rien au préalable, ni des lieux ni des mouvements. Etant donné que je ne connaissais pas les danseurs je commençais par marcher avec eux dans Paris pour nous permettre de faire connaissance et instaurer un climat de confiance mutuelle. Puis, lorsque je repérais un endroit qui m’inspirais je m’arrêtais et leur demandais de danser librement, d’improviser.

Je marchais vraiment à l’instinct car la lumière change constamment à Paris or une ombre/un rayon de soleil sur le moment était susceptible de m’inspirer. Je n’avais pas envie de prévoir, je me laissais porter par ce qui m’entoure et par ce que je ressentais sur le moment. Je leur donnais juste quelques directions d’intentions, par exemple si l’on se trouvait face à un mur avec des lignes verticales je suggérais d’être dans la longueur pour faire écho à l’architecture etc.

 

7. La danse semble réunir tout ce que tu recherches (le mouvement, la musique, l’émotion, l’espace). Souhaites-tu que cela reste ton fil directeur, tel une marque de fabrique ?

Oui c’est vrai et la danse reste quelque chose qui me tient réellement à cœur. Je pense continuer à photographier cet art mais sous un angle différent où je m’attarderai plus sur la personne que sur le danseur. J’ai envie d’aller chercher l’humain derrière la danse en m’attardant sur un regard, une posture, un détail… Pourquoi pas aussi me pencher sur l’impact de la danse dans la vie des gens ? En fin de compte être plus dans le reportage et moins dans l’esthétisme. Aller au delà d’un type de photos très chiadées, très belles, mais qui ne vont pas vraiment en profondeur.

8. Hormis la danse quels sont tes sujets photos de prédilection pour le moment ? Et quels sont ceux que tu aimerais aborder dans le futur ?

Actuellement mes sujets de prédilection hormis la danse sont le reportage social, les portraits et les mariages. Ces derniers sont des témoignages d’émotions très riches. En effet, des préparatifs jusqu’à la cérémonie de mariage ce sont des moments forts où je capte beaucoup de choses aussi bien chez les mariés que parmi les invités, la famille, les amis… J’aime beaucoup l’envers du décor lors des préparatifs car à ce moment là on crée un vrai lien avec les personnes. Pour le coup, le domaine du mariage associe plutôt bien le côté artistique qui me plaît et le côté professionnel qui permet d’en vivre car cela fonctionne très bien : j’ai environ une dizaine de mariages par an.

 

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Concernant le portrait, j’ai envie d’utiliser la photo pour redonner confiance aux gens. J’ai d’ailleurs déjà commencé à le faire au sein du collectif Self Collective qui prône la confiance en soi des femmes à travers des stages. J’ai ainsi lancé avec ce collectif le projet Photoboost il y a six mois qui permet à certaines femmes de se reconnecter à leur image. Le but est de faire en sorte qu’elles se trouvent belles et qu’elles (re)prennent confiance en elles.

Comme pour ma série «Danse urbaine», cela commence par une balade dans Paris ou autour d’un café pour échanger avec la femme que j’ai en face de moi et instaurer un climat de confiance qui va être essentiel pour le shooting afin qu’elle se sente à l’aise. Ce sont des sessions assez intenses ou j’ai vu certaines femmes émue aux larmes au moment de se (re)découvrir en photo. Le projet n’est pas encore bien défini mais il prendra sans doute la forme de séance individuelles de particuliers soit dans le cadre de ce collectif soit en dehors avec moi.

 

Un autre domaine que j’aimerais développer dans le futur est la photographie sociale à travers le reportage. Je l’ai déjà abordé en 2016 à Tanger à l’occasion d’un projet photo pour le centenaire du lycée Regnault. J’avais carte blanche pendant une semaine dans ce collège/lycée qui -pour l’anecdote- fut le lieu où ma mère a fait sa scolarité il y a quarante ans !
J’ai adoré faire ce reportage car j’étais au plus proche des enfants/adolescents. Au début, ils me scrutaient et à la fin de la semaine ils avaient oublié ma présence ; c’est là où l’on capte les meilleurs choses. J’aimerais refaire des sujets comme celui ci. Des moments de vie.

 

J’ai également réalisé un reportage à la Philarmonie avec des enfants. Chacun de ces projets était extrêmement nourrissant ; les enfants sont si expressifs !

9. On voit dans tes photos un rapport particulier à l’espace et l’architecture. Penses-tu qu’il s’agit de quelque chose qui t’ait été transmis par tes parents tous deux architectes ?

Oui indéniablement, je les ai vu beaucoup dessiner à la maison donc cela m’a influencé. J’ai commencé par un parcours scientifique, j’adore les mathématiques et j’ai l’esprit très carré ce qui peut apparaître comme paradoxal vu la sensibilité extrême que je peux avoir par ailleurs.

(Je place ici une série de photos repérées parmi les albums de Nora où je trouve son regard face à l’espace et à l’architecture très intéressant)

 

Cette série de photos a été réalisée en 2011 dans le cadre de mon diplôme de fin d’étude, il a été présenté à un jury. Je pense que se sont les images qui me tiennent le plus à coeur. J’en ai fait une exposition en 2017 à We Art From Paris dont voici le descriptif :

Texte

10. As-tu des sources d’inspiration majeures qui nourrissent ton travail (art, photo, design etc.) ? Et as-tu des artistes de références ?

Pour moi la vie est source d’inspiration. Tout est susceptible de m’inspirer : un passant, un livre, une plante… Après, si je devais citer une source d’inspiration majeure alors je dirais la photographie issue du courant humaniste. J’adore les compositions en noir & blanc d’artistes tel que Henri Cartier Bresson, Robert Doisneau, Robert Cappa, Elliot Erwitt. Je suis également sensible aux photos légèrement floutées de Sarah Moon. Et je suis évidemment fan des oeuvres de Gérard Uféras et d’Edgar Degas sur les danseuses observées depuis les coulisses des opéras.

 

11. En parcourant ton site, j’ai été émue par une jolie petite vidéo intitulée « Passages » que tu as réalisée en 2011 avec ton frère montrant les ruelles de Tanger. On y sent des années de vécu, de souvenirs, la volonté de dévoiler un côté vibrant de cette ville et, en même temps, tout cela est filmé dans la retenue, tout en douceur. As-tu déjà pensé à passer derrière la caméra pour réaliser des courts métrages ?

J’ai réalisé cette vidéo dans le cadre de mon projet de diplôme en 2011 et j’ai tout de suite pensé à ce sujet là et à le faire avec mon frère à la fois parce qu’on a grandi dans ces lieux et parce qu’il est réalisateur. On a vraiment pensé ce projet à deux et il a composé la bande musicale à la guitare à ma demande (il est musicien également).

 

La vidéo va crescendo : au début on voit peu de monde et les images sont fixes puis, au fur et à mesure, il y a de plus en plus de monde et le rythme de la musique s’accélère. Au final c’est l’agitation dans le zouk. La porte donnant sur la mer est le lien tout au long de la vidéo, comme un point de rencontre, elle accueille de plus en plus de personnes.
Le but était d’évoquer l’émulsion de la ville.
Pour autant je ne pense pas m’orienter un jour vers la réalisation de courts métrages car mon frère étant déjà dans cette voie je l’identifie comme étant son espace à lui.

12. Parmi toutes tes photographies laquelle préfères-tu et pourquoi ?

Je dirai une des première photo que j’ai faite au Maroc lorsque j’avais dix-sept ans. Il s’agit de deux enfants de dos qui marchent bras dessus, bras dessous dans une ruelle.
J’aime beaucoup cette photo car elle m’émeut énormément alors qu’elle a été prise de manière totalement spontanée et irréfléchie puisqu’à l’époque je n’étais pas encore formée. Mon œil n’avait pas encore été «formaté».

Photo préféré - Tanger 2006_03
© Nora Houguenade

13. Comment définirais-tu ton style (de photos) ?

Je dirai humaniste car l’humain est ce qui m’intéresse le plus.

14. Y a t-il un message que tu souhaites faire passer à travers ton art ?­­

Pas spécialement. Prendre une photo pour moi c’est capter le moment qui combine émotion, graphisme et regard ; le moment où je ressens l’effervescence d’un instant qui m’échappe et que je peux non seulement immortaliser mais aussi partager à travers ma sensibilité. À partir du moment où je touche les gens d’une manière ou d’une autre et/où je transmets des émottions, j’ai réussi ma mission.

15. Quels sont tes projets à venir ? As-tu des envies ou ambitions particulières ?

J’aimerais continuer de développer le projet Photoboost pour redonner confiance aux femmes. Sinon après avoir réalisé beaucoup de projets pour les autres dernièrement j’aimerais faire une pause et explorer. J’ai besoin de revenir à des choses qui me touchent et d’aller creuser de nouveaux univers en toute liberté sans aucune contraintes. J’ai soif de nouvelles choses. C’est dans ce but que je retourne au Maroc ce mois de mai pour participer au festival photos de Tanger. J’y vais avec beaucoup de curiosité pour découvrir des photographes maghrébins.

J’ai aussi envie de faire un projet pour moi qui soit lié à une cause humanitaire. J’espère d’ici la fin de l’année pouvoir faire un voyage dans ce cadre là. Je suis en train de réfléchir à l’association à contacter.  J’aimerais me rapprocher d’une cause qui me parle, probablement l’enfance ou l’éducation. «De quoi ai-je envie de témoigner aujourd’hui sans sujet imposé ?» est la question que je me pose en tant que photographe et qui me permet d’avancer dans mon travail.

Portrait chinois

Et si tu étais un(e)…
Couleur : 
violet
Matière : 
la soie
Métal : l’argent
Pierre : de lune
Odeur : la mer
Bruit : de la pluie
Plat : île flottante
Goût : salé
Fruit : la mûre
Saison : l’automne
Fleur : une rose blanche
Animal : la coccinelle
Paysage : les montagnes de Chefchaouen
Pays : le Maroc
Ville : Séville
Sport : la danse
Livre : L’alchimiste
Poème : « Demain, dès l’aube » Victor Hugo
Tableau : les nénuphars de Monet
Style de Musique : Soul
Film : « Orgueil et Préjugés » de Joe Wright
Personnage : Mary-Poppins
Photographie : « Le Baiser » de Robert Doisneau
Courant artistique : Humaniste
Révolution (culturelle/sociale/historique) : une révolution pour la paix (le mouvement de Gandhi par exemple)
Époque : Le XIXème siècle
Allure : l’élégance d’Audrey Hepburn
Pouvoir : 
se téléporter
Qualité : la douceur
Défaut : la naïveté
Expression : 
 « Sourie à la vie et la vie te sourira. »
Mot : 
Lumière
Citation : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que l’on n’ose pas, c’est parce que l’on ose pas qu’elles sont difficiles. » Sénèque


« Lumière » est le mot choisi par Nora, et cela lui sied bien. Déjà parce que c’est le sens de son prénom (Nour en arabe), mais aussi parce qu’il se dégage de cette jeune femme, à l’élocution douce et posée, quelque chose de résolument lumineux et positif. Danseuse, musicienne, photographe, humaniste… avec Nora tous les sens sont mis en éveil et les émotions au rendez-vous.

À l’issue de cet échange, je comprends que la spontanéité qui m’a saisit dans ses photos provient de cet instinct avec lequel elle travaille. Savoir parfois mettre de côté la technique pour être dans l’instant, se laisser porter pas son intuition, ne pas s’enfermer dans un style, rester perméable à ce qui nous entoure… Tout cela est rendu possible grâce à l’extrême sensibilité de la personne avec qui je viens d’échanger pendant près de 2h qui ont filé, entre éclats de rires et évocation de souvenirs.
Je souhaite à Nora plein de belles rencontres humaines, de projets et de voyages à venir pour explorer de nouveaux horizons comme elle l’espère, pour être émue et continuer à émouvoir…

Cocorico

Cocorico ! C’était il y a un mois pile poil, un vent d’euphorie soufflait sur la France fière et heureuse d’un nouveau titre fraichement récolté.
Une coupe du monde en main, une deuxième étoile au tableau et hop, c’est tout le pays qui passe sous filtre frenchy drapé des fameuses couleurs tricolores de la tête au pieds.
Que l’on soit fan de football ou non, il faut avouer que c’est le meilleur prétexte l’occasion rêvée de mettre à jour son dressing pour être dans l’air du temps – d’autant plus que « le règne » va durer quatre ans. C’est long quatre ans. Voici donc quelques inspirations et une petite sélection de looks journée / soirée avec tous les détails du shopping.
Le défilé bleu blanc rouge ? C’est parti !

  • Moodboards

Trouver l’inspiration bleu blanc rouge c’est d’abord revisiter quelques codes (et clichés) de notre belle patrie avec la capitale en ligne de mire…

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© JITMF 2018

L’élégance jalousée de la parisienne -ce petit je ne sais quoi vous savez- le made in France, l’artisanat, les carrés en soie, les pois, le coq, les rayures, le rouge à lèvres, le jean boyfriend, les espadrilles, le panier-cabas, la baguette, le vin…

cocorico inspi 2bisbis
© JITMF 2018

… les paillettes, Disneyland, les cabarets, le Crazy Horse, le glamour, l’amour, la Haute Couture, l’art moderne, les défilés, les créateurs, le savoir-faire, la beauté, l’exception, le luxe…

cocorico inspi 1
© JITMF 2018

… les librairies, les carnets Moleskine, les rubans, les paillettes, l’art, les brasseries, les cafés, le minimalisme, le chic-décontraté, les basiques, la marinère, le béret… et tant d’autres…

  • Shopping
    – Look Journée

    jour
    © JITMF 2018

    Pour aller acheter sa baguette tradition, faire le marché et/ou flâner dans le marais on a repéré (de gauche à droite) :

    1 – Collier ras du cou Agatha
    2 – Bustier Lacoste
    3 – Pantalon Zara
    4 – Lunettes de soleil Top Shop
    5 – Montre Rich Gone Broke
    6 – Derbies Mellow Yellow
    7 – Bandeau Bala Boosté
    8 – Robe chemisier Mango
    9 – Espadrilles compensées Mellow Yellow
    10 – B.O. créoles Aurélie Bidermann
    11 – Sac cabas Lacoste

    Le + : les derbies pour être chic à plat, à porter aussi bien en robe qu’en pantalon.

    – Look Soirée

soir
© JITMF 2018

Pour se rendre à un vernissage, dîner sur une péniche et/ou aller danser sur les quais rive gauche on a repéré (de gauche à droite) :

1 – Béret Top Shop
2 – Top ajouré Zara
3 – Jupe fendue H&M
4 – Escarpins Mellow Yellow
5 – Collier gri gri Bala Boosté
6 – Bracelet manchette Agatha
7 – Mini sac Lacoste
8 – Combinaison pantalon New Look
9 – Sandales à talons Repetto
10 – Veste en cuir style bombers Comptoir des Cotonniers
11 – Carré en soie Hermès

Le + : la combinaison ou LA pièce forte du moment. Pour sortir le soir on préfèrera une combinaison pantalon plus chic qu’une combi-short.

  • Bonus

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Allez-vous craquer pour le body « Blue velvet » en velours bleu nuit Noo, le sweat imprimé « Paris » & other Stories ou encore la bague « Lips » de Delfina Delettrez ?
Désormais la balle est dans votre camp…

Albert Besnard : du réalisme aux libertés de l’ailleurs, un voyage de toute beauté

Par une froide après-midi de janvier me voici sur les traces de «L’impertinent absolu», mais il y avait tant de monde qu’il me fut impossible de me projeter dans l’univers du célèbre dandy. En me baladant au coeur de ce Petit Palais que j’aime tant je suis alors tombée sur une rétrospective consacrée à Albert Besnard (1849-1934). De lui, je connaissais les splendides plafonds de la comédie Française et du vestibule d’entrée du Petit Palais, c’est à peu près tout. Il fut en effet un peintre décorateur majeur du Paris de la belle époque. Mais pas seulement…

Une palette sous influences

Albert Besnard fut d’abord un peintre réaliste à l’image du Portrait de Jeanne George (1874) réalisé l’année où il remporta le Grand Prix de Rome.

Néanmoins, l’influence de la peinture préraphaélite lors d’un séjour à Londres fait rapidement évoluer son style. Sa palette se fait alors plus vive, plus flamboyante.
Une palette qui ne tarda pas à faire scandale avec le Portrait de Madame Roger Jourdain (1886) à cause de ses contrastes colorés jugés trop violents. Le visage apparaissant presque jaune -dû à la lumière du moment- n’est en effet pas du goût de l’époque. Malgré cela, il devint un portraitiste en vogue qui représenta de nombreuses personnalités du monde littéraire et artistique de l’époque.

Pour ma part, ce qui retient mon attention dans le Portrait de Madame Jourdain ce n’est pas tant la couleur de son visage que les plis satinés de sa robe, si réels dans ces infinies nuances de blanc qu’ils semblent presque se détacher du tableau.
Cela me fait penser à Promenade au bord de la mer du peintre luministe Joaquin Sorolla (1863-1923) dont une rétrospective fut également organisée au Petit palais il y a 10 ans. Bien que profondément différents de par leurs contextes, il y a quelque chose de commun entre ces deux peintres dans cette capacité à maîtriser le blanc et à jouer avec la lumière.

La lumière semble également jaillir par multiples touches du Portrait de Madame Pillet-Will (1900). Sa robe «écaillée d’argent», véritable fourreau de sirène, lui vole pratiquement la vedette.

Lumière brûlante enfin avec le Portrait de Jeanne Bardet (1894) où une cascade de drapés jaune-orangé n’en finit pas de réchauffer le tableau de flammes vibrantes.

Ce traitement subtil de la couleur pour représenter les étoffes de ces dames ne pouvait que séduire la passionnée de textile que je suis.

Célébrer la beauté féminine

Qu’il s’agisse de portraits mondains ou intimes, Besnard célèbre la beauté féminine.
C’est avec la technique du pastel qu’il excelle à révéler la sensualité de ses sujets. Celui qui fut président de la société française des pastellistes de 1908 à 1913 à réalisé de nombreux portraits et nus avec ce médium approfondissant ainsi ses recherches colorées.

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Baigneuse (1888) pastel sur papier gris, 73,2 x 40,2 cm.

La Baigneuse (1888) illustre bien la virtuosité du pastelliste.
En effet, parmi les sujets colorés les plus délicats à représenter figurent certainement le blanc et l’eau. Le blanc, Besnard nous en a fait la démonstration avec le Portrait de Madame Roger Jourdain (1886). Et voici l’eau, représentée simplement par quelques lignes fluides.

Ce tableau a quelque chose de mystérieux à commencer par cette baigneuse mélancolique donc l’identité demeure incertaine. Puis il y a cette palette de couleurs plutôt inhabituelles. Cette coulée d’or reflète t-elle un coucher de soleil se révélant dans une rivière ou bien une identité symboliste affirmée ? Et que dire enfin de cette ambiance vaporeuse. Cette jolie baigneuse rêvant n’a t-elle pas seulement été rêvée ?
Dans tous les cas, il émane de ce tableau une extrême douceur où l’eau enveloppe et caresse la jeune femme de ses rayons lumineux pour mieux la sublimer.


Entre féerie et noirceur

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Féerie intime (1901) huile sur toile, 146 x 155 cm.

Besnard n’a pas seulement révélé la beauté féminine dans tout ce qu’elle a de merveilleux comme en témoigne féerie Intime (1901) qui laisse percevoir une autre facette du peintre.
Voici un clair-obscur saisissant où la cuisse d’albâtre de la belle alanguie se démarque du reste du tableau à moitié plongé dans l’obscurité. À la beauté féminine se mêle ici une part d’ombre. Une beauté entre opacité et lumière.

On remarque toujours cette prouesse à peindre les somptueuses toilettes et bijoux qui participent à cette féerie intime révélée aux yeux de tous.

Décorateur, peintre, pastelliste, mais aussi graveur. La gravure lui permit de traiter des sujets plus sombres parfois témoins de ses angoisses. Ainsi, la série de 12 planches gravées à l’eau forte intitulée La Femme (1885) offre une vision résolument pessimiste du cycle féminin, de la naissance à la mort. Une Mort qui va jusqu’à devenir le sujet principal d’une autre série de planches intitulée Elle (1900).

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L’Enivrement des roses (1899). Huile sur toile.

Ce thème angoissant se retrouve aussi de manière plus implicite à travers d’autres œuvres. En effet, L’enivrement des roses (1889) par exemple peut être vu comme une allégorie de l’odorat mais aussi de la finitude humaine : les roses évoquent la beauté éphémère, le temps qui passe. Après l’éclatante floraison vient l’inévitable pourriture.

La beauté face à l’épreuve du temps, un sujet récemment abordé par le réalisateur Nicolas Winding Refn. «Vous n’aurez jamais la beauté et la longévité. Mais si vous le voulez absolument on bascule dans l’horreur.» témoigne t-il à propos de son film The Neon Demon (2016).

Albert Besnard peintre de la beauté féminine, luministe avant-garde mais aussi graveur de la noirceur humaine donc. Comme si l’un ne pouvait s’envisager sans l’autre. De quoi faire un parallèle avec une citation de Jean Michel Othoniel dans le cadre de son exposition My Way (2011) au centre Pompidou : «La beauté n’existe pas sans sa part d’ombre. Si on veut parler du beau il faut aussi parler du grotesque, des monstres, de la violence.»

Les libertés de l’ailleurs

La palette flamboyante de Besnard se révèle à son apogée dans les années 1910 suite à ses voyages en Espagne, au Maroc en Algérie et en Inde.
La féerie orientale apparaît à travers des tons réchauffés à l’image de ces Femme de Madura qui débordent de sensualité avec leurs peaux mordorées. La couleur éclate avec enthousiasme sur des toiles où styles réaliste et symboliste se mêlent d’une manière totalement libérée.

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De ses voyages il ramène notamment L’Algérienne (1893) et La Favorite (1892), figures mystérieuses, délicieusement envoûtantes, exprimant les goûts et les richesses de l’ailleurs.

Je vais là-bas pour être un autre homme […] parmi les hommes autres.» écrit le désormais directeur de la Villa Médicis dans son récit de voyage L’Homme en rose ou l’Inde couleur de sang en 1913.


Merci Mr Besnard pour cette véritable invitation au voyage là où «tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.» Comme il est étonnant que votre nom ne soit pas plus souvent évoqué dans l’histoire de la peinture française !

Rencontre avec Flavie Paris, Artiste joaillier

J-4 On parle de la St Valentin bien entendu. Une belle occasion d’offrir des preuves d’amour, que l’on soit en couple ou pas. Pour cela, quoi de mieux qu’un bijou ? Mais attention, pas n’importe lequel. On le voudrait poétique, chargé de symboles et surtout unique.
En quête du bijou idéal dans la cité de l’amour et du charme éternel, que va t-on trouver au cœur de Paris ? Justement, on a rendez-vous dans le Marais avec Flavie Paris, une créatrice de joaillerie qui nous ouvre les portes de son atelier.
Rencontre avec une artiste passionnée, sensible et éperdument romantique.

Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Flavie, j’ai 29 ans. Après mon bac, j’ai étudié l’histoire de l’art à la Sorbonne avant de me consacrer à ma passion : la création de bijoux. Après avoir obtenu ma licence d’histoire de l’art et d’archéologie, j’ai donc intégré une école de joaillerie : l’école de la rue du Louvre BJOP. Pendant 4 ans, je me suis formée en alternance au sein d’un des plus beaux ateliers du monde : Cartier. J’ai ensuite travaillé deux ans à Hong Kong avant de revenir à ma ville de coeur, Paris. Aujourd’hui, je possède ma société Flavie Paris représentant ma marque de bijoux Flav paris créée il y a un peu plus d’un an. En octobre dernier, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris m’a attribué le titre de maître artisan.

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© Avril Dunoyer

Pourquoi avoir étudié l’archéologie, y a-t-il un lien avec l’univers du bijou ?  
L’étude de l’histoire des arts et de l’archéologie m’a permis d’approfondir mes connaissances sur les différentes techniques de fabrication des bijoux et courants artistiques de l’antiquité jusqu’à nos jours. De la théorie, je suis passée à la pratique en me mettant à créer mes propres bijoux avec ce bagage culturel qui me nourrit sans cesse. Je m’inspire par exemple beaucoup de l’antiquité, de l’Egypte ancienne.

En quoi t’inspires-tu de l’antiquité ?
À travers mon procédé de fabrication d’abord. En effet, je crée mes bijoux de manière traditionnelle, entièrement à la main, et j’utilise une technique datant de l’antiquité : la fonte à la cire perdue. Je sculpte la plupart de mes bijoux dans la cire ce qui me permet d’être très libre dans le choix de mes formes, des courbes notamment. Ensuite, un moule est créé autour de la cire -aujourd’hui les moules sont en silicone mais dans l’antiquité on utilisait une âme de bois. Lors de la dernière étape, la cire chauffée s’évapore et laisse l’empreinte du bijou dans le moule au sein duquel on coule le métal en fusion.

L’antiquité se retrouve par ailleurs dans mes créations en termes de source d’inspiration. Ainsi, dans ma collection Paris by Paris, la forme de la bague Secret dévoilé évoque tant l’architecture de la Pyramide du Louvre que celle des pyramides égyptiennes. Le diamant à l’intérieur symbolise quant à lui le trésor qui y était caché – les sarcophages des pharaons étaient cachés au coeur des pyramides et accompagnés de trésors infiniment précieux.

Quel fut le point de départ de cette première collection Paris by Paris 
Mon amour pour la ville de Paris déjà. J’ai eu l’idée de créer des bijoux inspirés de l’architecture parisienne évoquant, à ceux qui les portent, des moments amoureux ou familiers dans le décor parisien. Et puis Paris c’est mon nom de famille aussi !
Chacun des bijoux de cette collection est lié à un monument/une caractéristique architecturale emblématique de Paris qui est également symbole d’amour : Charmant évoque la Tour Eiffel où tous les amoureux se retrouvent ; Be my Love le pont des arts avec ses cadenas accrochés pour sceller une relation ; Où je t’ai croisé un panneau de rue sur lequel on peut inscrire le lieu où l’on a rencontré sa bien aimée…

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A quel type de femme s’adressent les bijoux Flav Paris  ?
Mes bijoux s’adressent à toutes les femmes de tous les âges et styles. Selon moi, ce n’est pas le bijou qui fait le style, c’est la manière dont on le porte.

Comment définirais-tu ton style?
Il est très difficile pour un créateur de définir son propre style car il s’agit souvent d’inspirations personnelles que l’on n’expliquent pas toujours. Je dirais que mes bijoux sont modernes et épurés, (j’espère) élégants et avec une touche d’audace !

Quels univers et créateurs t’inspirent?
J’essaie de m’inspirer de beaucoup de choses et pas forcément d’autres bijoux pour ne pas tomber dans le « déjà vu ». Je me nourris du quotidien, de la vie en général : une balade, un moment entre amis, des passants dans la rue, l’architecture… je pars souvent de certains sentiments, ressentis, auxquels je mêle des inspirations artistiques comme la peinture, l’architecture, la sculpture etc.

Quels bijoux et matériaux préfères-tu travailler?
J’aime tous les bijoux, mais j’ai un faible pour les bagues. J’aime travailler les métaux  précieux, l’or est mon favoris. Je travaille aussi l’or noir que je préfère à l’argent.
J’aime donner un aspect un peu usé à mes bijoux, comme s’ils avaient vécu, c’est pourquoi la plupart du temps je sable ou je brosse le métal. Cela a également l’avantage de mieux faire ressortir les pierres serties étant donné qu’une fois poli, le métal brille moins.
Côté pierres, je suis une inconditionnelle des diamants car ils n’ont pas d’humeur, ils se portent avec tout, à tout moment.

Tu privilégies l’artisanat, le fait-main. Réalises-tu aussi des bijoux sur-mesure ou personnalisés ? 
Oui cela représente une grande partie de mon travail, les clients qui aiment mon style sont friands de créations sur mesure, pensées et fabriquées pour eux spécialement.
Le fait de travailler à la main offre des possibilités infinies de créations. La personnalisation va de la modification d’un modèle issu de mes collections (changer le coloris, y graver un message) à la création de toute pièce d’un modèle unique sur demande.
J’ai créé récemment une alliance sur-mesure pour une cliente venue à l’atelier avec des croquis et des idées. J’ai retravaillé les dessins en respectant au maximum ses indications et en essayant de m’approcher au plus près de ses envies. Au final, elle était très contente du résultat. C’est toujours un challenge pour un créateur de comprendre et d’interpréter les envies de ses clients mais c’est aussi ce qui rend ce métier si passionnant !

Combien de temps la création d’un bijou te prend t-elle ?  
Tout dépend du bijou. Au minimum quelques heures, parfois quelques semaines si la pièce est très riche en pierres ou s’il y a des systèmes à fabriquer. Tout ce qui est fait main demande de la concentration et un certain temps d’exécution. Le bijou qui en ressort est « vivant » car il naît véritablement de la passion de son créateur.
De l’idée du bijou à sa livraison dans son écrin, il y a un nombre important d’étapes : le dessin, la sculpture, les finitions, le choix des pierres, le sertissage et les déplacements !

As-tu déjà envisagé des collaborations avec d’autres artistes/marques ?
C’est un projet auquel je pense mais ce n’est pas d’actualité. J’ai encore beaucoup de choses à mettre en place et à développer avant de songer à des partenariats créatifs, mais cela viendra oui, l’idée me plaît.

L’amour comme source majeure d’inspiration, des bijoux uniques travaillés à la main, des poèmes pour illustrer tes créations sur ton site… ton approche du bijou est très sentimentale et symbolique n’est-ce pas?
Absolument. Lorsque je créer, mes sentiments, mes envies, ce que je vis à ce moment là, s’expriment dans mes bijoux comme pour un peintre. Lorsque l’on connait la vie personnel des grands peintres, on comprend mieux pourquoi ils ont peint tel tableau à tel moment. La main du créateur est le reflet de ses émotions. Je suis une romantique !
Pour la collection Accroche-moi, j’ai voulu jouer sur cet aspect d’appartenance à l’être aimé -dans le bon sens du terme bien entendu- sur le fait d’être attaché à quelqu’un par amour ou par amitié avec des objets mécaniques/techniques qui servent à accrocher quelque chose : des crochets, des outils comme une clef à molette etc.

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Y a t-il un message que tu aimerais faire passer à travers tes créations?
Un message de paix, d’amour. Le bijou est le premier symbole d’amour depuis l’antiquité, il se transmet de génération en génération, et est témoin des plus beaux événements de la vie : la naissance d’un enfant, le mariage, les anniversaires… Il est source de joie, c’est vraiment cela que je cherche à mettre en avant et que j’ai en tête quand je crée.

As-tu des projets à venir?
Je travaille sur une nouvelle collection mais c’est un secret !


Et si tu étais un/une…
Couleur : le rose
Matière : un pétale de rose
Métal : l’or
Pierre : le diamant
Odeur  : du croissant chaud
Plat : le tiramisu de ma maman
Fruit : le kiwi
Saison : l’été
Fleur : la violette
Animal : un bouledogue, le mien a la vie trop cool
Paysage : la Tour Eiffel vue depuis les toits parisiens
Pays : la France
Ville : Paris
Sport : le tennis
Livre : de Jane Austen
Poème Demain dès l’aube de Victor Hugo
Tableau : L’enlèvement des Sabines de David
Musique : Howl’s moving Castle de Joe Hisaishi
Film : Peau d’âne de Jacques Demy
Photo : Le Baiser de Doisneau
Courant artistique : l’art contemporain
Révolution : le salon des refusés de mai 1863
Époque : aujourd’hui
Style : celui dans lequel on se sent bien
Vêtement : des creepers underground
Personnage imaginaire : mon ange gardien
Super pouvoir : exaucer les voeux
Qualité : honnête
Défaut : honnête
Mot : amoureuse  

Des techniques puisées dans l’antiquité côtoyant des formes graphiques et modernes ; des matériaux bruts travaillés dans un style épuré. Flav Paris ou l’art de mélanger l’ancien et le nouveau avec élégance. En cela, le mot de la fin pourrait être « paradoxal » comme l’est parfois d’ailleurs le lien amoureux.
Voilà en tout cas des créations qui donnent envie de devenir touriste dans sa propre ville, de sillonner les rues Parisiennes et d’y trouver l’amour… qui sera peut-être le début d’un bel engrenage. Au coeur de Paris, on vient de trouver un véritable écrin à bijoux.
Poétiques, symboliques ET uniques.

Jusjus à Gogo

Que ce soit pour s’alléger, gagner en énergie, prendre de nouvelles habitudes, débuter une nouvelle activité… la détox se prête particulièrement bien aux envies de changements d’où son succès à chaque printemps ou automne, périodes de transition. D’ailleurs on en parle de ce récent passage à l’heure d’hiver ? Certains n’ont sans doute pas senti la différence, si ce n’est une petite baisse de moral sur le coup de 19h, lorsqu’il faut déjà dégainer son portable en guise de lampe torche. Pour d’autre en revanche, l’horloge interne a peut-être encore un peu de mal à s’y faire. Démarrage difficile de bon matin ? Cet article pourrait bien vous aider à relancer la machine…

Tout d’abord petit mise point sur la notion de détox parce que, comme le mot régime, on a tout vu et tout entendu en la matière. De la détox express à la cure d’un mois, en passant par le jeûne pour les plus ardus, il existe de nombreuses «écoles» mais toutes ont le même but : nettoyer l’organisme de ses toxines. Celui ci est en effet comparable à une machine pour laquelle il faut du carburant pour fonctionner et qui, comme elle, finit par s’encrasser.
La raison ? Elle peut venir de multiples facteurs : alimentation déséquilibrée, substances nocives (pesticides, polluants, médicaments…) ou encore toxines naturellement produites par le corps (acide urique, urée…). Il en résulte une accumulation de déchets dans l’organisme. Les symptômes ? Teint terne, fatigue chronique, maux de tête et/ou d’estomac récurrents, prise de poids, cellulite… C’est le signe que le foie, qui joue normalement le rôle majeur de détoxication, est débordé en raison de trop nombreuses toxines qui passent alors dans le sang au lieu d’être éliminées via les reins et les intestins. La détox vise alors à lui donner un coup de main en protégeant ces organes et en favorisant l’élimination des fameuses toxines.

Ici cap sur les jus de fruits et de légumes autour d’une détox de courte durée (un weekend par exemple) à la cool. Pourquoi de courte durée ? Tout simplement parce qu’en ne s’alimentant que de jus l’organisme s’affaiblit et on fatigue vite, ce qui n’est pas vraiment le but recherché. Pourquoi à la cool ? Vous n’avez pas vu l’onglet « Happiness » ? Pchiiiiit exit les restrictions trop sévères.

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Plutôt orange…
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… ou greenjuices ?

Plutôt fruits ou légumes dans mon jus ? Les deux mon général ! Il est en effet préférable d’associer les deux car sinon vive les pics de glycémie (dus aux sucres présents dans les fruits) et les fringales. D’où le succès des greenjuices à haute teneur en feuilles vertes, en matière de jus ce sont définitivement les plus sains.

Les jus de fruits et de légumes peuvent avoir été obtenus à l’aide d’un extracteur ou d’une centrifugeuse. Les smoothies désignent les mêmes aliments passés au blender et adoucis la plupart du temps par un lait végétal (avoine, amande, soja, noisette, coco). Dans tous les cas, les aliments ne sont pas cuits. La pression à froid extrait le jus sans le chauffer ni l’exposer à l’air ce qui permet de conserver tous les sucres naturels, les enzymes, les minéraux et vitamines. La texture s’avère légèrement différente selon le mode de préparation : pulpeuse et acidulée pour les jus, elle est plus lisse et onctueuse pour les smoothies.

  • Détox à domicile

La tendance du « juicing » ne date pas d’hier. Nous devons la création de l’extracteur à froid à un certain Norman Walker, américain d’origine anglaise, qui lança dans les années 30 un véritable engouement pour la consommation de jus de légumes crus, d’après lui la meilleure rempart aux maladies. Depuis, non seulement la tendance ne s’est pas essoufflée mais elle aurait même plutôt tendance à gagner du terrain. En effet, les cures de jus et de légumes sont devenues la marque de fabrique de certaines enseignes qui proposent de livrer des petites bouteilles, véritables bombes de vitamines, à consommer matin, midi et soir en totale diète, ou à la carte. Shopping.

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  1. Alain Milliat
  2. Esprit Gourmand
  3. Pure Delight
  4. Bo Jus
  5. Bob’s Cold Press
  6. Juice It
  7. Nubio
  8. Juice Lab
  9. French Detox
  10. Yumi 
  11. Dietox
  • Détox en balade

A New York, certains restaurants se sont spécialisés sur ce terrain juteux et ça marche ! A Paris de nombreuses cantines bio, éco-responsable et healthy proposent des jus et smoothies mais le concept du 100% jus est plus rare. Il existe déjà des boutiques mono produit pour les macarons, les éclairs, les yaourts glacés… alors pourquoi pas les jus ? Appétit français oblige sans doute ; on veut bien proposer des jus mais à condition de grignoter à côté. Il faut dire que les new-yorkais sont aussi bien plus avancés sur l’échelle du #healthyfood : on compte plus de 6 000 bars à jus aux Etats Unis, la majorité étant situés au sein de la grosse pomme. Pour autant, Paris n’a pas de quoi complexer. Tour d’horizon des bars/cantines/épiceries où l’on peut se délecter de délicieux jus sur place ou à emporter et à siroter en se baladant dans les rues de la ville lumière.

  1. Nouvelle vague

    > Le Look
    Lorsqu’une illustratrice et un designer décident de créer une cantoche, ça donne un café pocket au look arty. Tous les jours on y trouve un jus différent. Ananas/Pomme/Concombre/Menthe/Gingembre est une des recettes incontournables du lieu.> Aux Deux Vaches
    On connaissait déjà les produits, voici le restaurant. Du bio, du local, des recettes simples et rustiques dans une ambiance moderne. Côté jus le cocktail Orange/Pomme/Carotte/Gingembre s’avère doux, peu épicé, très désaltérant et antioxydant.> We are Juice
    Un bar à jus « intelligents » conçus par une nutritionniste. On choisit son jus selon son humeur du jour : « We are sexy » (Pomme golden/Fraise/Vanille/Gingembre/Maca), « We are ok » (Poire/Pomme golden/Epinard/Menthe/Avocat/Agar-agar), « We are energic »(Banane/Pomme granny/Epinard/Kale/Klamath/Persil), « We are saved » (Orange/Citron vert/Menthe/Miel/Roquette/Gingembre)… sauvés !> Le So
    Anciennement Bioboa rebaptisé, Le So offre toujours ses incontournables cocktails de fruits dont le « Green L.A » (Kale/Citron vert/Concombre/Spiruline/Pomme). Et en cas de petit creux, l’épicerie So take away propose un burger « So veggie », histoire de ne pas ruiner sa détox !

> Lood
Ici on trouve des cocktails inspirés comme le « Remue méninge » (Carotte/Pomme/Orange/Céleri) ou encore le « Baiser de feu » (Carotte/Gingembre/Pomme/Betterave).

> Soup & Juice
Enfin des cocktails qui ne font pas perdre la tête (ni le porte monnaie) : “Slim détente” (Ananas/Orange/Goyave), « Pink summer delight » (Pomme/Framboise/Menthe), « Sunny Wake up » (Açai/Orange/Kiwi), « Tonic + » (Carotte/Pomme/Citron) de quoi être au top.

  • Bobochic

    > Alain Milliat
    Au sein d’une décoration vivifiante où trône l’impressionnante collection de bouteilles de jus d’Alain Milliat, exposées aux murs telles des oeuvres d’art, on se laisse tenter par un jus de poire d’automne ou de tomate noire de Crimée comme un dernier rayon de soleil de l’été (indien).

    > DS café
    Dans ce salon de thé chic et branché il est possible de manger sans prendre un gramme et de s’offrir de bons cocktails frais pressés aux noms prometteurs : “Energisant” (Carotte/Pomme/Gingembre), “Coup de fouet” (Orange/Carotte), “Drainant” (Concombre/Courgette/Persil/Ananas/Pomme/Citron).

    > Fée Nature
    Bio, végétarien ET gourmand au programme dans cette jolie cantine de filles. Le jus du jour est toujours une bonne idée pour accompagner son menu du midi (Roquette/Concombre/Pomme/Gingembre par exemple).

    > Le café Pinson
    Ce repère des foodistas qui respire le bien-être cool distillé par sa créatrice Agathe, fan de naturopathie mais gourmande aussi, propose 6 jus à la carte : “Bonne mine », « Détox », « Chlorophylle », « Grand air »… Bien bien bien.

    > Tokyo Eat
    Au milieu d’une foule de jeunes gens bien habillés, de familles tout droit sorties de magazines type AD et de joyeux créatifs un brin hipster on commande un « Paris-Bamako » (Jus de gingembre et citron vert) ou un des smoothies à la carte.

    > Yuman
    Dans cette épicerie/cantine/loft super design entre bois et béton on mange 100% bio et local comme l’a voulu son créateur, Gilles Tessier, dont la devise est « Je mange donc j’agis« . Et en plus, il y a un jus qui met de bonne humeur : « Le Good mood » (Pomme/Carotte/Gingembre).

  • Healthy, Bio & Eco-responsable

    > Bloom
    Dans cette cantine locavore où tout est fait maison les jus, à base de fruits et de légumes bio, sont réalisés sur place et changent quotidiennement. On peut aussi y suivre des ateliers culinaires, chouette !

    > Noglu
    Le temple de la cuisine sans gluten sert un breuvage rouge (Pomme/Orange/Myrtille) antioxydant et diurétique, qui chasse fatigue et toxines.

    > Sésame
    Que va t-on trouver dans ce restaurant & take away eco-responsable ? Un smoothie du jour ou une citronnade au gingembre SVP.

    > Causses
    De la slow-food à emporter ou à déguster sur place et des ateliers pour cuisiner ce qu’il y a en magasin. Les jus aux saveurs originales (Radis rose/Navet/Fraise/Pomme ou Ananas/Céleri/Fenouil/Pomme) sont faits directement à « La Fabrique ».

    > Super Nature
    Voici une super cantine/café/restaurant qui donne les joues roses avec des shots de jus d’herbe et une formule brunch “détox” tous les dimanches.

    > Hobbes
    Dans cette cuisine 100% bio, végétarienne et faite maison on trouve évidemment des jus minutes associant légumes et fruits.

  • Fusion des cultures

    > Bubbolitas
    Ici on vient surtout pour les Bubbles tea, ces drôles de thés avec des perles de tapioca mais on peut aussi y déguster des “Fruiteas”, des thés frappés avec des fruits froids avec ou sans perles et des smoothies qui changent de l’ordinaire : « Blue moon » (Myrtille, Banane/Lait végétal/Canelle), « Pura vida » (Ananas/Kiwi/Citron vert/Jus de pomme/Gingembre) ou « Woody cocktail » (Framboise/Fraise/Myrtille/Jus d’orange) entre autres.

    > Gepetti
    Des Bubble tea aussi ici mais pas que. On peut composer son jus ou son smoothie soi-même en piochant dans un grand nombre de fruits et légumes.

    > Nanashi
    Une cantine nippone qui sert des bentos et des jus de fruits frais et un smoothie qui nous intrigue : le « Matcha shake banane au lait végétal ».

    > Paperboy
    Cette néo cantine esprit US propose des jus de fruits à composer soi-même (Pastèque/Gingembre/Carotte/Pomme parmi les suggestions).

    > Rose Bakery
    On ne présente plus ce salon de thé anglo saxon au cadre cosy. On adore leur fameux carrot cake mais pour rester dans le sujet de l’article cette fois on craquera uniquement sur le « Sunrise », un jus bio à base d’orange et de pamplemousse.

    > Soya
    Dans cet ancien atelier transformé en cantine healthy style bois-béton-métal, Christel et son équipe cosmopolite mitonne des petits plats bio&végétariens, des smoothies (Amandes/Noisettes/Banane/Lait de soja ou de riz) et des cocktails de fruits (Carottes/Betterave/Pomme/Gingembre ou Pomme/Orange/Banane).

  • Les mastodontes du jus

    > Bob’s Juice Bar
    Le concept des Bob’s c’est 3 adresses synonymes de cool, healty et veggie, ouvertes par un Américain exilé à Paris. Au Bob’s Juice bar on hésite entre jus filtrés bio, Jus Bob’s cold press, Green smoothie ou Milshake au lait végétal. Un petit bout de New York à deux pas du Canal St Martin.

    > Cojean
    La chaîne de restauration rapide haut-de-gamme d’Alain Cojean propose une nourriture équilibrée toujours au rythme des saisons. Et des jus aux noms bizarres : « Le Jardin dévasté » (Fraise/Banane/Kiwi/Pomme), « SuperHulk (Kale/Banane/Ananas/Orange/Graines de Chia Bio), « Young Blood » (Betterave/Fraise/Ananas/Pomme).

    > Eatme
    Concept de restauration rapide mais cuisine faite maison, gourmande, saine et inventive. 4 adresses soit 4 oasis de bien-être et on dit oui au Smoothie « Baume de relaxation » (Mirabelle/Lait d’amande/Cannelle).

    > Naked
    Le chef du jus c’est nous. Ici on se compose un green juice easy en piochant parmi les aliments rois de la détox : Pousses d’épinard, Céleri branche, Persil plat, Gingembre, Betterave sans oublier les basiques : Pomme, Carotte, Citron, Orange…

    > Qualité & Co
    Les jus répondent également présents chez le spécialiste du plateau repas version healthy. On opte pour le “Red lady“ (Orange bio/Fraise/Framboise).

    > Wanna Juice
    On termine par le Big Boss en matière de smoothies. Chacun d’entre eux est assorti d’une notice indiquant ses bienfaits. Ainsi le « After After » (Carotte/Pomme/Banane/Gingembre/Yaourt/Jus d’orange) est « la potion magique des lendemains difficiles ». Bon à savoir. Mention spéciale rien que pour les noms qui éveillent notre curiosité : « Blue manzabana », « Ultra violet », « Haka delice », « Pepaminto »… On y trouve aussi des mélanges de fruits pressés tels que “Energizz” (Orange, ananas/Menthe fraîche) ou “Ginganinja” (Pomme/Carotte/Gingembre). Et pour les puristes, comptez sur le « Green detox » (Concombre/Pomme/Menthe fraîche/Cresson/Poudre d’herbe de blé) ou les shots de jus d’herbe de blé composés à 70% de chlorophylle qui régénèrent le sang et fortifient le système immunitaire. Moins goûteux mais efficace !

  • Détox DIY

Et si on faisait à sa sauce ? rien de bien compliqué, il suffit de s’équiper de fruits et de légumes (de saison of course), d’une centrifugeuse ou d’un blender. Et Hop, voici quelques recettes sympa pour démarrer.

Pour toutes les recettes (prévues pour un verre de 25cl) éplucher, dénoyauter, épépiner et couper en gros morceaux les fruits et légumes avant de les mixer. Consommer aussitôt pour bénéficier de tous les nutriments.

mademoiselle rose
Orange sanguine : 5 framboises + 1 nectarine jaune + 1 orange + 1/2 melon charentais. Matériel : centrifugeuse
mr printemps
Vert fluo : 3 kiwis + 10cl de jus de pomme + 5 feuilles de menthe.  Matériel : blender
mr magenta
Magenta : 1 betterave + 4 bouquets de brocolis + 1/2 pomme Granny Smith. Matériel : centrifugeuse
monsieur gazon
Vert gazon : 1/2 concombre + 1 poignée de pousse d’épinard + 1 pomme Granny Smith + 100g de raisin blanc italien. Matériel : centrifugeuse
ananas, kale, brocoli, kiwi
Vert Hollywood : 1 poire + 1 citron + 1/4 d’ananas + 5 feuilles de chou kale. Matériel : centrifugeuse
madame paille
Jaune poussin : 2 carottes + 1/2 de mangue + 10cl de lait de coco + 1 morceau de gingembre pelé.  Matériel : centrifugeuse
framboise, fraise, banae lait de soja
Vermillon : 1 tomate + 50g de fraise + 50g de cranberries + 10cl de lait de riz + 5 feuilles de basilic. Matériel : blender
fenouil, ananas framboise, orange, lait d'amande
Vert amande : 1 fenouil + 1 orange + 1/2 avocat avocat + 10cl de lait d’amande + 3 framboises. Matériel : centrifugeuse

C’est bon vous êtes lancés ? Alors voici une ribambelle de recettes pour garder le rythme.

NB : on pense à réadapter des aliments solides progressivement pour ne pas perdre sa belle énergie et on se fait plaisir en mettant le paquet sur les couleurs, parce que le « Color block » n’est pas réservé au vocabulaire de la mode !

  • Beautytips

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Il n’y a pas que l’alimentation qui joue sur la détox, pour cumuler les bienfaits penser à :

– S’hydrater suffisemment -haro sur les tisanes- et le plus souvent en dehors des repas pour ne pas diluer les enzymes,
– mastiquer longuement et réduire sucre, sel, laitages pour alléger le travail des intestins,
– stopper net plats industriels, alcool, cigarette, café et thé (sauf vert),
– privilégier le bio et les produits de saison,
– dîner léger et se coucher (plus) tôt,
– pratiquer une activité physique de plein air pour respirer et s’aérer,
– faire des sauna, hammam, gommages et prendre des bains bien chauds enrichis de son (peau satinée garantie)
– se masser le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre durant 5 minutes matin et soir,
– respirer par le ventre pendant 3 à 5 minutes plusieurs fois par jour pour apaiser son rythme cardiaque et oxygéner son organisme,
– se (re)mettre à la méditation pour se (re)connecter à son corps et à ses sensations.

NB : Ceci n’est évidemment pas une liste exhaustive ou à suivre obligatoirement. Encore une fois, il s’agit de s’écouter et d’adapter sa routine en fonction de ses besoins. On a dit « détox » et « bien-être », pas diktat 😉

Brooklyn Rive Gauche

Votre plan pour New York vire au casse tête chinois ? Le long courrier attendra car pour l’heure Brooklyn vient à vous et installe ses quartiers au Bon Marché.
Après le Brésil et le Japon, c’est en effet au cœur de la grosse pomme que nous embarque le grand magasin qui s’est habillé de briques rouges pour l’occasion.
La crème des créateurs de Red Hook, Sunset Park, Greenpoint et Williamsburg y est actuellement présente à travers des produits mode, beauté, maison sans oublier l’épicerie, le tout dans un esprit home made, écolo et healthy. Repérages.

  • Mode

3 coups de coeur
> les bijoux géométriques et délicats d’Odette,
> les pins color pop de Greenwich Letterpress,
> la lingerie espiègle de Morgan Lane.

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  1. Bracelet Starta Odette New York
  2. Collier bracelet pendentif Flèche Catbird
  3. Pochette Bee Happy, Seltzer Goods
  4. Sweat Joe Cool Kinfolk
  5. Richelieu Cocacolo Dieppa Restrepo
  6. Pins Greenwich Letterpress
  7. Cabas Baggu
  • Beauté

3 coups de coeur
> le design vintage des baumes Rosebud,
> la crème voluptueusement fouettée de Khiel’s
> les messages efficaces de Plant : « Wake up », « Be well », « Get Happy »… de quoi se lever du bon pied !

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  1. Baume Brambleberry Rosebud
  2. Tonique visage SW Basics
  3. Savon liquide naturel à la rose Dr Bronner’s
  4. Savon Aigue-Marine Pelle Design
  5. Gommage pour le corps à l’amande Soap Walla
  6. Crème de corps fouettée Kiehl’s x Stephen Power
  7. Gel douche Get Happy Plant
  • Maison

3 coups de coeur
> la sélection de cartes postales aux illustrations décalées,
> les adorables peluches d’Hazel Village
> le papier peint Green Leaf de Chasing Paper que l’on assorti à son dressing tropical.

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  1. Livre Basquiat chez Flammarion
  2. Pochette peinture M.Carter
  3. Bougie Mason Jar cèdre et vanille Brooklyn Candle Studio
  4. Papier peint Green Leaf Chasing Paper
  5. Oreiller brodé Coral and Tusk
  6. Peluche chouette Hazel Village
  7. Torchon Jelly and Cake Claudia Pearson
  8. Carafe à lait Home Essentials
  9. Dessous de verre Panther Wolfum
  10. Bocal Ball Heritage Ball Mason
  11. Planche à découper Flèche Noble Goods
  • épicerie

3 coups de coeur
> la sélection pointue de produits typiques,
> l’espace café dans un style de loft new yorkais,
> le bar à pop corn à l’entrée de la grande épicerie.
Même la carte des restaurants et la pâtisserie du magasin se sont mis au goût du jour.

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  1. Granola chocolat noir & noix de coco Early Bird Granola
  2. Pop corn BjornQorn
  3. Chocolat noir aux noisettes Le chocolat des Français
  4. Boisson grenade et hibiscus Bruce Cost Ginger Ale
  5. Pickles De NYC Brooklyn Brine
  6. Chwing gum au gingembre, Simple Gum
  7. Livre de recettes Les délicieuses Pies des soeurs Elsen 

Enfin, on termine par un petit tour au Brooklyn Amusement Park, régressif à souhait.

Nous voilà ravitaillés, de quoi tenir jusqu’à la prochaine expédition – la vraie cette fois.

Beautés tatouées

Si vous n’avez pas encore vu « Tatoueurs, Tatoués » courez-y ! Il ne vous reste en effet plus que deux semaines pour visiter cette somptueuse exposition, probablement la plus importante qui n’ait jamais été faite sur le tatouage. On y découvre les différentes origines, techniques, modes de vie et sens liés au tatouage selon les époques et populations à travers les quatre continents.

Le tatouage séduit, qu’il soit permanent ou pas. En effet, impossible de passer à côté de la tendance des tatouages éphémères particulièrement vus cet été.

De nombreuses marques de bijoux et d’accessoires surfent sur cette tendance en proposant des tatouages en éditions limitées tandis que d’autres se sont carrément spécialisées dans les bijoux éphémères, version or ou argent. Idéal pour sublimer sa peau encore bronzée au retour d’une destination ensoleillée ou pour faire sensation le temps d’une soirée.

Inspiration

inspitattoo

Sélection

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  •  Bernard Forever
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